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Qu'est-ce que l'autoédition ?

Dernière mise à jour : 1 nov. 2022

L’autoédition, cette forme d’édition qui rencontre un succès phénoménal auprès des auteurs.


Elle a longtemps eu une image négative au même titre que l’édition à compte d’auteur (voir ci-dessous). Souvent qualifiée d’amateurisme, limitée par de faibles moyens de distribution, elle se révèle être l’atout des auteurs indépendants. Il est loin le temps où les éditeurs faisaient la pluie et le beau temps dans le secteur littéraire. Aujourd’hui et grâce à l’avènement d’Internet et des plateformes d’autoédition, les auteurs ont le choix et surtout, ont du poids !


Un livre sur cinq est autoédité en France (soit 15.000 livres par an) et 45% des auteurs en Europe font appel à des services extérieurs pour la création de couvertures, la correction ou encore la mise en page de leur roman. Bref, l’autoédition se professionnalise.

Les différentes formes d’édition

Avant d’entre dans le vif du sujet, je suis obligée de vous expliquer les différentes formes d’éditions afin que vous puissiez comprendre les enjeux. Il existe trois formes d’éditions :

  • Edition à compte d’éditeur

La plus connue et jusqu’il y a peu, la plus reconnue. L’édition à compte d’éditeur signifie qu’un éditeur prend en charge le manuscrit d’un auteur et que l’auteur n’aura rien à débourser pour publier son livre. L’éditeur se charge de la correction, de la mise en page, de la couverture, de la communication, de la distribution. Bref, de tout.

  • Edition à compte d’auteur

Cette forme d’édition est un peu moins connue des lecteurs. L’auteur devra débourser une certaine somme (plus ou moins 3.000 euros) afin de publier son livre via l’éditeur. En effet, l’éditeur ne prend aucun risque éditorial et l’argent sert à financer l’impression et la publicité (enfin en théorie, car en général, il n’y a pas de promotion autour du livre). Cela étant dit, et ce pourquoi je déconseille cette forme d’édition, les auteurs qui ont fait ce choix s’en mordent souvent les doigts.

Il existe également une forme d’édition dite participative où l’auteur paye une partie et l’éditeur une autre, mais à mon sens, il s’agit également d’une édition à compte d’auteur, dans ce cas.

  • Autoédition

L’auteur est ici également l’éditeur. C’est aussi simple que ça ! C’est-à-dire que l’auteur prend en charge la publication de ses œuvres sans passer par l’intermédiaire d’une maison d’édition.


Les avantages de l’autoédition

  • La liberté

Lorsque l’on travaille avec une maison d’édition, on doit se plier à ses exigences. L’autoédition permet d’être libre de ses propres choix tels que la couverture, le titre, le style d’écriture (on n’a pas à entrer dans les petites cases d’une maison d’édition) ou même le genre. Il n’est pas rare de voir des genres se mélanger dans les livres autoédités et cela a quelque chose de rafraichissant.

  • L’instantané

Au revoir les longs mois d’attentes pour savoir si le manuscrit est sélectionné. Au revoir les longs mois d’attentes de préparation du manuscrit sélectionné en fonction de calendrier d’une maison d’édition. Le manuscrit est prêt ? En quelques clics, il est en ligne.

  • La proximité

L’auteur indépendant ou autoédité est proche de ses lecteurs. Il s’occupe de sa communication et elle passe essentiellement par les réseaux sociaux. Et cette proximité est presque aussi obligatoire que bénéfique. Essentielle pour trouver et fidéliser son lectorat, elle est aussi un atout dans l’évolution de l’écriture de l’auteur grâce aux retours de ses lecteurs.


Les inconvénients de l’autoédition

  • Le manque de temps pour écrire

Dans l’idéal, un auteur est un solitaire aux bonnes fesses retiré du monde pour taper sur sa machine à écrire. Un auteur indépendant s’occupe de tout : écriture, publication, promotion. Cela lui laisse beaucoup moins de temps pour écrire.

  • Les limites de la promotion

Le manque de moyens financiers, les portes fermées sont souvent un frein dans la promotion. Grâce à certaines plateformes d’autoédition, il est possible de commander des livres autoédités directement en librairie, mais ils ne seront jamais physiquement en librairie sauf s’ils sont mis en dépôts. L’auteur indépendant ne bénéficie pas non plus des moyens d’une maison d’édition pour faire sa publicité dans la presse ou autre.

  • La reconnaissance inexistante

Être édité par une maison d’édition (à compte d’éditeur) est prestigieux, une consécration, une reconnaissance. Si l’image de l’autoédition a fortement évolué, elle peut encore sembler négative.


Pourquoi ai-je choisi l’autoédition ?

Même si plusieurs de mes livres ont été sélectionnés et ont reçu des contrats d’édition, j’ai découvert l’envers du décor. L’œuvre doit correspondre à la maison d’édition et non le contraire. Je devais changer : le titre, la fin, mon style d’écriture, la forme des SMS et même pour la couverture, je n’avais le choix qu’entre trois propositions. Cela ne correspondait pas à ce que je voulais. Ce n’étaient plus mes bouquins, mes créations.

Grâce à l’autoédition, je choisis où, je choisis quand, je choisis comment. C’est-à-dire que j’ai fait le choix de la liberté :

  • Ma plateforme d’autoédition

  • Ma couverture

  • Mon correcteur

  • Mon titre

  • De mélanger les genres si je veux

  • De la fin de mon roman.

Je ne peux que vous conseiller de vous tourner vers l'autoédition.

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