L’écriture est une aventure, mais il n’est pas nécessaire de se lancer seul et sans armes dans cette expérience.
Avoir envie de réaliser un rêve, c’est le talent. Et tout le reste, c’est de la sueur. C’est de la transpiration, c’est de la discipline. Je suis sûr de cela. L’art, moi, je ne sais pas ce que c’est. Jacques Brel
Chapitre 1 : La construction d’une histoire
Une histoire, c’est un moment de la vie du personnage. Ce laps de temps est divisé en trois parties. On peut voir une histoire comme le vol d’un avion (sauf que le vol, dans ce cas-ci, ne doit pas bien se passer aussi non, le lecteur s’ennuiera) :
Acte I — Le décollage
Acte II — Le vol
Acte III — L’atterrissage
Tout au long de ces trois parties, le personnage doit se transformer. Sans cette transformation, le protagoniste n’aura rien appris, et à fortiori, le lecteur non plus.
Acte I
La première partie représente un sixième de l’histoire : c’est la partie où l’on présente le protagoniste et le pitch de l’histoire jusqu’au point de non-retour.
Nous aborderons le pitch dans le chapitre suivant. Mais qu’est-ce que le point de non-retour ? Comme son nom l’indique, c’est lorsque le protagoniste ne peut pas revenir en arrière.
Par exemple : un père de famille au chômage qui fait un hold-up afin d’avoir l’argent nécessaire pour emmener sa fille en vacances ou pour payer les soins médicaux de son fils, et qui tue accidentellement le garde de sécurité.
Acte II
La deuxième partie représente quatre sixièmes de l’histoire : c’est la partie des péripéties où l’auteur fait monter la tension jusqu’au point « Climax ».
Le travail de l’auteur consiste à faire monter et descendre la tension. Lorsque le lecteur s’ennuie en lisant, c’est que la tension est basse et au contraire, lorsque la tension est élevée, il est pris par l’histoire.
Le climax est le dernier nœud dramatique du livre et est le plus fort en émotion. Ce point doit répondre à la question posée dans le premier acte : est-ce que le protagoniste va atteindre son objectif ou non, est-ce que ce sera une fin heureuse ou non ?
Attention, il est primordial que toutes les intrigues – principales et secondaires – soient fermées avant de passer au troisième acte. Il est donc important que l’auteur vérifie d’avoir bien fermé toutes les portes qu’il a ouvertes depuis le début de l’histoire.
Acte III
La troisième partie représente un sixième de l’histoire : c’est le dénouement de l’histoire, le moment pour le lecteur de dire au revoir au protagoniste.
En général, on angoisse et on désangoisse le lecteur, mais certains livres ne finissent pas de cette manière. C’est un procédé fort utilisé dans les séries afin de créer une situation de dépendance avec le téléspectateur. On peut utiliser ce procédé également dans les romans, mais sachons ce que l’on fait.
Si vous désirez en lire plus, Devenir écrivain : l'aventure de l'écriture est disponible au format papier et au format numérique.
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